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dimanche 2 octobre 2011

Changement qualitatif: tisser dans les TICE

Cette semaine, j'ai viré la classe de bord. En fait j'ai fait des ilots de quatre pupitres orientés de côté par rapport au Tableau interactif et au tableau noir. Lundi, la craie toujours et mardi le stylet.

Malgré le support technique discutable de mon école, j'ai fini par moi-même corriger les imperfections, faire grossir l'image pour utiliser tout le TBI, la recentrer et calibrer mon tableau sans aucune formation, en piochant dans les guides et en osant.

J'apprends à gérer du «paperboard» bref! Et à en préparer.  L'avantage tout de suite évident sur le tableau noir est pour moi, prof de français qui cherche à outiller le jeune en stratégies, est de favoriser la communication quand il s'agit de faire travailler les jeunes sur des feuilles qu'ils ont en main ou de même gérer la lecture d'un texte et le travail en groupe. Je numérise les feuilles, les textes, les outils d'organisation et je peux faire une démonstration sans m'évertuer à préciser verbalement ou à schématiser vulgairement tout ce que je veux montrer.


Je peux vraiment montrer à souligner les idées principales ou à mettre des titres de paragraphes. Annoter tout ce que je mets dans les mains des jeunes. Indiquer facilement aux jeunes où regarder quand je pointe un endroit où je veux apporter une explication. A ce niveau, c'est une sacré économie de salive! 


Bon, ce n'est pas parfait, notamment la grandeur du TBI, qui ne permet pas toujours de rendre les éléments lisibles de la place des élèves qui sont plus loin du tableau. Mais bon, je leur rappelle qu'ils ont le texte en main (oui, oui, il faut leur dire!). Je sépare mes pages entières en deux ou trois parties pour les grossir pour leur donner plus de lisibilité. 


Ça se prépare assez vite en fait. Un pdf se travaille directement dans le paperboard pour les agrandissements. Pour les autres, on peut toujours faire rapidement les deux ou trois captures dans un temps courts avec les numérisations quand on trouve comment (CTRL, SHIFT, D) et ajustement et clic, re-  CTRL... , ajustement, re-clic, etc.


Mon scanner portatif dont j'ai parlé cet été est «un plus» indéniable dans la gestion: je pose la feuille sur mon bureau, je la scanne en la balayant en 3 secondes, je branche mon scan à l'ordi, je navigue jusqu'à la carte mémoire, j'ouvre l'image, je reviens Activeinspire, et CTRL-SHIft..., je capture. C'est praticable en moins de 30 secondes, en plein cours si l'envie m'en prend. Idéalement, je prévois tout d'avance évidemment. 


Le TBI, c'est aussi mon fichier Excel où je consigne les travaux entrés par mes jeunes que j'ai moins besoin de gérer sur un mur à part. Je le projette au besoin. Je peux quand je reçois aussi les travaux mettre les crochets directement. Et en le projetant, je fais un moment de gestion des travaux avec les élèves souvent au début du cours ou à la fin. 


Pour mes jeunes qui ont du mal avec les consignes verbales, cette projection dans l'espace permet de mieux capter leur attention, car ils saisissent mieux les consignes quand elles sont appuyées par le visuel.


Je peux tout enregistrer ce que je fais dans mes cours, finis les doutes quand j'oublie de consigner les écarts courants entre la planif et le vécu d'une période. Je sais exactement au moins ce que j'ai expliqué ou annoté en ouvrant le ou les paperboards de cette période.


Ça demande un peu de gestion, mais ce sont des gestes qui seront rapides au fur et à mesure que l'habitude s'installera.


Mon explication de la structure de texte descriptif avec deux exemples et un plan pour une écriture à faire a été franchement plus aisée à donner que d'habitude avec des éclairs de compréhension dans les yeux des jeunes. 


Je suis bien content de ma semaine!

1 commentaire:

L'engagé a dit…

haha!

Je viens de comprendre l'utilité d'un TBI! Ça prend aussi le scanneur portatif!

J'en demande un demain!