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dimanche 13 mai 2012

A tous ceux qui se prétendent mes patrons

Y en a marre.

Je vais dire ça au policier ou au médecin la prochaine fois que je vais les croiser: «C'est moi qui vous paie, parce que je paye mes impôts et des taxes, alors faites donc ce que je vous dis.»

C'est n'importe quoi et aussi un manque de respect.

Vous n'êtes pas mon employeur ni mon client. Ôtez-vous cela de la tête. Arrêtez de répéter les phrases toutes faites d'une certaine idéologie de droite qui veut démolir les outils du partage collectif.

Je sais que l'État, ce n'est pas toujours l'idéal. On n'est pas forcément d'accord. Mais vous voulez quoi? Du privé mur à mur? Et tant pis, si vous vous retrouvez dans la dèche?

Et puis, en ce qui concerne nos conditions de travail soi disant si généreuses de votre part, si vous trouvez que c'est si fascinant et confortable d'être enseignant, vous devriez faire un changement de carrière, vous réorienter et finir votre vie de travailleur actif dans le confort de l'enseignement. Vous verrez ce que c'est. Et on s'en reparlera!

samedi 12 mai 2012

De l'école au service de la culture


Le droit à l’éducation a certainement son prix. De nos jours, nous avons pratiquement tous profité de l’instruction gratuite ou, enfin, nous en avions la possibilité. Nous payons tous des impôts et des taxes pour continuer de donner à tous ces bases qui permettent à chaque être humain de se développer et à l’humanité de poursuivre son développement.

Je suis surpris parfois de voir autant de gens s’immiscer dans le processus pour faire en sorte, par exemple, que les programmes de français deviennent un vecteur permettant aux produits culturels de trouver un marché.

Selon le programme de français, je devrais donner une certaine priorité à la culture. Je suis rien de moins qu'un «passeur» de culture. Je me croyais prof de français, mais bon. De nos jours, les habiletés de base en français sont moins travaillées pour que les élèves aillent aux théâtres ou préparent des entrevues avec des auteurs, par exemple. Je ne suis pas contre. Je ne vois pas de mal à ces visites. Je ne vois pas de mal à faire des projets, à s’intéresser à la culture mais, parfois, je me demande si la communauté d’apprentissage ne se perd pas en chemin dans une inefficacité troublante.

Quand je vois passer les catalogues d’auteurs à disposition pour des rencontres avec nos jeunes, je suis souvent intrigué par leur nombre. Désolé, mais l'école ne peut pas faire vivre tous ces gens. Et il n’y a pas qu’eux sur le marché : des motivateurs aux études, des scientifiques disposés à donner des conférences, des groupes qui font des spectacles pour de la prévention ou pour des causes, d'autres qui proposent mille ateliers tous plus intéressants les uns que les autres, etc. On serait surpris de la quantité d’offres de service que l’on propose au Mels et qui sont très souvent transmises aux directions et aux enseignants. L’école est devenue tellement sollicitée, c’est incroyable. 

Nos jeunes n’ont plus de temps pour s’exercer correctement à la grammaire du français, par exemple. De plus, pour répondre à ces exigences nouvelles, on doit de nos jours les faire disserter sur des sujets d’une complexité qui les dépassent trop souvent ou les intéressent peu encore, car leur appareil intellectuel est souvent encore insuffisamment développé pour s’en nourrir. L’aspect «nutritif», adapté à nos besoins du moment, est assez important dans le processus d'acquisition pour ce que j'en observe.

J'ai l'impression que la pression est forte pour qu'on oriente nos objectifs vers des buts qui souvent servent peu la cause importante à travailler avec nos jeunes: développer leurs habiletés de base pour continuer leurs études ou se débrouiller dans la vie moderne.  Là, on travaille souvent leurs intérêts pour les orienter vers des produits de consommations culturels ou pour adhérer à des causes, certes nobles, mais d'une complexité peu adaptée à leur entendement.

Et pendant ce temps, ils savent de moins en moins compter, de moins en moins écrire, ils sont perdus dans leurs lectures, ils mettent le Pérou à côté du Népal et ne retiennent pas grand chose de nos leçons, parce qu'il n'y a plus le temps ni la priorité de répéter l'essentiel.

De la difficulté de définir la propriété des idées et des productions en général


On discute.

Je vais oser une analogie. Des ouvriers sous la supervision d’une certaine direction, mettons une compagnie, construisent une maison disons un peu novatrice, écologique, tiens! Pour la construire, une somme incalculable de compétences issues de l’expérience de ces contributeurs est mise à profit. Puis, finalement, on vend la maison. Tout le monde qui y passe admire le travail. Le nouveau propriétaire ne se lasse pas d’expliquer à tous comment sa maison est fabuleuse et tous s’accordent avec lui pour dire que l’ensemble est pratique, esthétique et ingénieux.

Quelques années plus tard, le propriétaire vend sa maison et en tire un profit, devrait-il donner des redevances à ces créateurs, à ces ouvriers qui y ont mis toute leur âme, qui ont parfois suggéré des améliorations ou solutionné des problèmes que n’avait pas prévus le plan? Et, à qui devraient-elles revenir, ces redevances?

L’œuvre se trouve dans chaque chose que l’on produit. J’ai fait un traineau cet hiver en me servant du modèle de celui d’un ami, qui s’était inspiré aussi de celui d’un autre. Le mien est différent de celui de mon ami, et le sien certainement aussi de celui qui lui avait servi de modèle. Je serais bien en peine de payer tous ceux à qui je suis redevable pour cette production qui m’est utile dans mes petites expéditions. Dois-je demander, à celui qui le scrute de trop près pour s’en faire un, des droits? Et si je vois un jour un traineau qui copie le mien, devrais-je m’indigner qu’il ne me paie pas un dû? 

Je pense à ce dictionnaire que je consulte à l’instant pour me rassurer sur l’orthographe du nom «dû». Cet ouvrage colossal qui est disponible partout dans nos institutions pour consultation, devrait-on payer une redevance à chaque fois qu’il sort du rayon de la bibliothèque de l’école ou de celui de ma classe?

Non, franchement, je trouve que la notion de propriété des idées n’est pas une simple affaire à comprendre et à délimiter… Enfin, dans la réalité de la production des choses tangibles, palpables, on n’a pas ce genre de considération. Je ne crois pas que les tableaux qui se revendent dans des marchés spéculatifs et finissent par prendre de la valeur ne rendent plus riches ceux qui les ont peints. 

Dans notre monde, la manière dont sont rétribués les gens repose souvent sur un certain rapport de force. Il est très malaisé de définir le mérite quand il s’agit de la rétribution pour la production que l’on fait. Dans le cas de la maison, si l’entrepreneur a bien joué son jeu, c’est habituellement lui qui, dans l’affaire, fait le plus de profit, peu importe si son contremaître s’est démené comme un diable pour s’assurer que le travail avançait même s’il est payé à salaire fixe. Pour le reste, après la vente, le bien est transmis totalement.
Ces rapports de force, dans notre monde, s’inscrivent habituellement dans des contrats, on s’entend sur l’échange précis, ponctuel, délimité dans le temps. 

Évidemment, dans certains domaines, on a réussi à faire en sorte que des contrats se prolongent dans le temps. Le domaine des droits d’auteur en est un exemple. Des maisons d’édition et des auteurs ont certainement signé ensemble des contrats pour partager les risques de la publication d’un ouvrage avec la négociation d’un pourcentage par livre vendu. Puis, ces entreprises se sont prémunies du phénomène de la copie que pourrait faire un tiers en faisant reconnaître des lois pour protéger leurs productions de plus en plus facile à reproduire avec l'arrivée sur les marchés des photocopieuses.

Tout cela a été bien pour tout le monde dans la mesure où cette entreprise a permis de mettre à la disposition du monde des œuvres écrites qui sont certainement un bien immense dans la culture humaine moderne. 

Mais, en même temps, on le sait, les contrats ne sont pas toujours rédigés de cette façon dans ce monde. On a des traducteurs, on a des écrivains payés à contrat limité pour rédiger des livres pour les autres sur lesquels ils ne tireront pas de redevances. Tout dépend des contrats signés.

Mais les livres produits de cette façon continuent de tirer des bénéfices de la même façon que ces autres livres protégés de la copie et vont aux poches de ceux qui ont engagé ces écrivains de métier. Est-ce juste? Je n’en sais rien. Les gens signent les contrats qui leur semblent profitables. 

Avec Internet, la chose se complique. Les  textes sont facilement reproductibles s’ils apparaissent en ligne un certain temps. Et en plus, cela se fait souvent sans but lucratif souvent par simple ignorance. Il devient complexe de mettre une réglementation en place et de la faire respecter et, en plus, les législations varient d’un pays à l’autre et le réseau, lui, est international et donc ne connait pas de frontières. On peut traduire en un rien de temps un texte provenant de n’importe quelle langue importante du monde avec certains outils pour voir de quoi il en retourne. En plus, avec le web, c’est la contribution anonyme ou gratuite de millions de gens qui se répand comme culture littéraire nouvelle : ces «littératies» comme dit le monde anglophone.

Tout change. Même si une certaine éthique est partagée de façon générale dans le monde des intellectuels (citer ses sources, ne pas abuser des emprunts à d’autres auteurs, etc.), cette nouvelle façon de produire du texte et de l’expression fait qu’on est bien en peine parfois de savoir ce qu’on peut utiliser, ce qui est libre de droit et ce qui ne l’est pas. 

Et ces fameux droits, pendant combien de temps ont-ils cours? Pourquoi certains textes sont-ils mis à la disposition du grand public et que d’autres demandent des frais pour pouvoir les lire et ce sur les mêmes sites de presse par exemple? On est là dans la stratégie de ventes d’un journal plus que dans une histoire de droits d’auteurs liés au texte qu’on y publie.

Tout cela pour dire que dans cet inconcevable sac de nœud que sont les droits d’auteur, on se rend compte que différents textes ont différents statuts. Et pour nous aider dans notre travail, les fonctionnaires du Mels pourraient choisir ou trouver matière à négocier les droits de manière à ne pas embêter les enseignants de formulaires à remplir pour réutiliser les épreuves antérieures pour exercer nos jeunes. On a déjà assez de paperasse à gérer. 

Enfin, je répète encore, nous tentons au quotidien de développer chez nos jeunes le goût d’apprendre et de lire, nous les amenons à s’intéresser au monde et à celui des idées et des œuvres écrites, mais aussi à d’autres produits culturels. Même si ce n’est pas une tâche des plus aisée, ce faisant nous contribuons à faire en sorte que les adultes de demain achèteront des livres, ou paieront des gens qui produisent du texte ou vendent  du savoir ou de la réflexion. Si  nous ne développons pas la culture intellectuelle de nos jeunes, les familles québécoises pourraient dans l’avenir acheter encore moins de livres, ou payer des droits pour lire la littérature des auteurs de demain. On pourrait comprendre que, dans ces circonstances, les quelques textes que nous empruntons pour faire nos exercices ne sont pas un abus indu. Et ce n’est pas moi qui tire profit de ces utilisations, je le fais pour le bien commun en travaillant pour l’État ou une organisation orientée dans la même direction du bien commun, ce qui, on l’espère, profitera à tous.

Je rétablis le billet controversé sur les droits d'auteurs et l'école

Après les demandes répétées de plusieurs pour débattre, je me range de leur avis. Je rétablis ce billet et, je l'espère, ces commentaires pas toujours très courtois.


C'est samedi matin, c'est un bon temps pour écrire et partager nos points de vue et aussi nos expériences.


Peut-on demander aux gens de rester courtois? L'esprit du troll ne nous avance à rien. On peut discuter calmement.

vendredi 11 mai 2012

Réveiller les trolls: témoignage

 
              Troll

     Origine: Norvège
Je travaille avec les jeunes le conte fantastique. Dans un échantillon de 11 créatures mythiques et légendaires, ils doivent en choisir une pour réaliser bientôt une tâche d'écriture. Dans le lot, on trouve le troll, figure mythique bien connue des amateurs du Seigneur des Anneaux et des Harry Potter.

Il apparait curieux que le web ait opté pour cette figure mythique pour parler de ces commentateurs qui entrent soudainement dans l'atmosphère paisible d'un blogue et se mettent à cogner de la massue sur tout ce qui bouge.

C'est exactement la sensation, à un plan figuratif, que j'ai ressentie hier quand je me suis mis à lire certaines interventions qui entraient au rythme d'une toutes les 15 minutes depuis environ une heure et qui continuaient d'arriver pendant que j'essayais de répondre ou de parer à ces chocs. En plus, comme je le constate tous les jours, notre manie de lire sur le web fait qu'on lit en surface et qu'on manque souvent certaines nuances du message. Il était notable que des déformations importantes prenaient place dans la lecture de certains commentaires et que des détails prenaient des dimensions spectaculaires. Quand on se met à multiplier ces coups de massues, on finit par se dire qu'on ne va pas s'en sortir de rétablir des faits et le sens de certains passages. En plus, on lit des passages en forme de boulet rouge qui nous vise particulièrement dans quelques choses d'osseux comme notre identité professionnelle. Je peux dire que, sans distanciation volontaire, ce genre de coup percute et cause douleur. J'ai résisté beaucoup à la tentation de me laisser envahir par l'énergie du troll.

Le pire est que je ravalais depuis quelques heures juste à ce moment une espèce de déprime qui à l'occasion monte en soi et se cramponne comme une tique ou une sangsue qui pompe notre énergie. Le jeudi soir est un  soir propice à ce genre d'envahissement. La semaine avance et, à l'occasion, ce qu'on y vit s'avère décourageant malgré les gros efforts qu'on met à la tâche.

En somme, je venais de réveiller un monstre et quand je regardais sur mon indicateur le nombre de visites monter de 40 clics à l'heure, je me suis dit qu'il valait mieux arrêter les enjeux, ne serait-ce que pour aller me coucher à une heure raisonnable.

Bref, j'ai retiré mon entrée parsemée d'hyperboles sur les droits d'auteurs et, par le fait même, cette discussion qui aurait pu s'avérer intéressante.

Mais quand l'esprit du troll, cette colère sourde qui envahit certains et les font devenir hargneux et querelleurs, envahit la place, il n'y pas moyen de discuter de toute façon.

Je reviendrais surement un jour sur le sujet avec moins d'humeur pour exposer plus clairement ce qui me fatigue dans la notion de propriété intellectuelle à laquelle il me faudra encore réfléchir aussi. C'est évidemment un sujet chaud pour un goéland qui voyage depuis toujours, qui aime les rencontres et se promener dans de décors nouveaux et qui s'étonne de la présence de bien des clôtures et des palissades que les gens érigent. Évidemment, ces gens plus sédentaires que moi ont leurs raisons et elles ne sont pas nécessairement mauvaises.

jeudi 10 mai 2012

Lucille quand tu t'approches de moi...

J'ai fredonné tantôt avec ma guitare:
Lucille quand tu t'approches de moi
La chaleur de ton coeur
Me fait sécher les dents
Et je me mets du...

Lipsil quand tu regardes vers moi
L'éclat de ta beauté
Me donne de l'eczéma
Et je m'étends tout...

Plein d'huile quand tu t'approches de moi
Que se passe-t-il, Lucille

Que se passe-t-il, Lucille
Que se passe-t-il

Lucille quand tu regardes vers moi
Les couteaux de tes yeux
Me percent l'estomac
Et je vomis de...

La bile quand tu t'approches de moi
Les flammes de ton aura
Me font fondre les bras
Et tu me brûles...

Les cils, quand tu regardes vers moi
Que se passe-t-il, Lucille

Non Lucille ce n'est pas de la pâte à dent
C'est du beurre et c'est un peu moins nettoyant
Non Lucille tu te trompes de lubrifiant
L'huile à moteur c'est un peu trop salissant

Que se passe t-il ? Lucille
Que se passe t-il ? Lucille
Que se passe t-il, Lu-cille
Que se passe t-il, Lu-Cil-il-il-ilLucille 
  
Je ne sais pas pourquoi! Oui, oui, Les Trois Accords, pour la détente. Et puis j'ai supprimé la dernière entrée du blog par lassitude de voir venir les trolls qui doivent avoir lancé des  twitts ou quelques trucs du genre à mes trousses. J'en retiens que les hauteurs, il ne faut pas toucher. Zont des droits, OK! Et puis, j'ai décidé que ceux qui m'insultent ne seront pas publiés dans mes pages.

Car, je vais redire cette évidence, l'huile à moteur, c'est salissant!

samedi 5 mai 2012

Droit d'auteurs, éducation et le Mels

C'est franchement intéressant de constater qu'au ministère, on nous envoie cette année cette précision dont je reformule l'esprit, faute d'avoir le texte sous les yeux: on peut utiliser les copies restantes de l'épreuve unique pour des fins pédagogiques, mais si on veut la reproduire, la photocopier en  somme, il faudra remplir un formulaire et je ne sais trop acquitter des droits d'auteurs? Que  dois-je comprendre: vais-je faire travailler en équipe mes jeunes sur 2 copies restantes l'an prochain pour les exercer?

Bref, va-t-on instaurer une haute surveillance pour nous empêcher de prendre des examens des années antérieures pour exercer nos jeunes?

On n'a même plus les moyens au ministère de payer des droits étendus de reproduction pour des fins éducatives? Ou on vient de s'apercevoir que les pratiques courantes des enseignants sont illégales? On ne peut pas se forcer pour choisir des textes publiés sur internet et libres de droits? 


Et ces auteurs, n'ont-ils que le signe $ dans la tête? Alors que d'après le sujet cette année, qui concernait l'empreinte écologique à réduire pour sauver le monde, il me semblait que ces gens voulaient changer le monde, sauver le monde. Ces extraits de chapitre de livres ne sont-ils pas déjà de formidables vitrines pour la vente de leurs ouvrages? Et pour ces articles de journaux ou de revues qui parlent de la vie d'hommes, de stars, d'associations sportives et de familles qui ont accepté de remplir de jolis questionnaires et de parler de leur désir d'être plus écolos, paie-t-on des redevances à ces gens qui alimentent leur business?


C'est beau dans le principe toutes ces joliesses éthiques et la bureaucratie de formulaires, mais je ne fais pas du business, mais de l'éducation

Quand on pense que ces dernières années, on entend couramment des directions dirent qu'il n'y a plus de manuels à acheter, qu'il suffit de piger sur internet. 


J'en ai marre de ces gens qui «marchandisent» tout, qui nous enfoncent dans l'esprit que les individus sont des particules de l'univers en droit de réclamer la propriété sur toute chose. C'est cette propagande qui fait que l'aristocratie de libertariens du monde des marchands gagne sa bataille contre l'idéal démocratique battu et maitrisé par les FMI et autres fascismes en col blanc bourrés de frics de ce monde.


Ce texte de blogue est libre de droit, car il est aussi l'expression purement gratuite d'idées d'un humain qui est redevable et reconnaissant à l'humanité de s'être développé au point de pouvoir réfléchir et partager ses idées. Grâce au métier que j'exerce, je gagne déjà beaucoup pour bien vivre dans un monde où un bon 90% de l'humanité pourrait m'envier, je ne vais pas en réclamer davantage au nom de la propriété, ce vieux concept émanent du passé remontant à une époque où les plus puissants s'imposaient sur des territoires par la force pour exclure tous les autres de leurs droits d'honnêtes hommes et les asservir.