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lundi 5 août 2013

Enseignement par les nouveaux immigrants: contrôle de qualité?

 Je vis avec une immigrante, qui est ma conjointe et ma collègue par moment, qui est très compétente. Je n'ai absolument rien contre l'immigration, mais l'incompétence en milieu scolaire m'inquiète et souvent m'emmerde par débordement. Aussi, je me dois de nommer les choses pour ce qu'elles sont: quand on observe que plus de la moitié de ses collègues sont immigrants et démontrent une compétence limitée pour aider la mission de l'école, il y a de quoi motiver de poser la question.

Dernièrement, un conférencier dont j'ai oublié le nom expliquait que chaque nouvelle génération de profs recrutaient dans les classes souvent moins favorisées de la société. Ce métier difficile permettrait souvent une certaine promotion sociale. Finalement, la carrière enseignante de père en fils ou mère en fille serait moins fréquente qu'on ne le penserait.

Ces derniers temps, toutefois mon passage dans les régions éloignées m'a fait observé une réalité nouvelle qui prend des proportions à mon sens inquiétantes. On y embauche souvent des enseignants qui viennent à peine d'atterrir au pays et ce n'est pas pour le plus grand bonheur de la cause.

Je note  que plusieurs de mes collègues avaient un français pas toujours très compréhensible, ne comprenait souvent pas non plus très bien notre langue, sont complètement perdus dans nos repères culturels en plus de les critiquer la plupart du temps pour certains! Quant à la connaissance de la culture scolaire locale, ils ne l'ont pas. J'ai l'impression souvent que leur pédagogie est sommaire et souvent bêtement axée sur le bourrage de crâne typique des écoles dans certains pays en voie de développement.

Enfin, ne connaissant pas notre système, ils se font proposer des conditions d'enseignement souvent qui seraient inacceptables pour la plupart des Québécois sans dire un mot. Bref, ils tirent vers le bas les conditions d'enseignement.

Dans une équipe, ils ne s'impliquent pas souvent par manque de capacité. Ils affichent un profil bas et cela leur sert bien, car certains vont rester très longtemps dans le milieu, malgré que l'enseignement qu'ils donnent est de très mauvaise qualité. J'en ai vu beaucoup qui ont une gestion de classe déficiente: les élèves chahutent dans leur classe au point où il faut aller y intervenir souvent.

En région éloignée, ils sont de plus en plus nombreux...

Dans un métier où l'on est normalement passeur de culture, où la communication efficace est notre principal outil, je me demande bien où est la légitimité de gaspiller des fonds d'origine publique à engager des gens qui manquent manifestement de l'essentiel pour faire de bons enseignants. Une école n'est pas une mère Thérésa qui doit sauver la planète.


Parait que lorsqu'une annonce est affichée sur Emploi-Québec, plus de 90% des candidats qui postulent sont d'origine étrangère...