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mercredi 19 novembre 2014

72 à 46: ça reste pas mal de changement, mais c'est moins pire!

Bref, on coule l'info et on rajuste un peu pour créer le ouf! C'est moins pire qu'on pensait. Si on ne réfléchissait pas, si on ne lisait pas, on serait content.

Mais bon, on sait aussi que de plus grandes commissions scolaire signifiera pour certains collègues des changements importants. Plus de monde sur les bassins, plus de territoires où aller travailler, des déménagements ou du voyagement, mais qui s'en soucie, on économisera...

Bon, remarquez, je ne suis pas touché ou enfin nous ne le serons pas: je suis dans une région encore intouchable et je suis aussi loin de chez moi, mais avec des compensations correctes pour les inconvénients de la situation. Choix, comme on dit.

Mais bon, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour ces collègues dont la vie n'est pas aussi simple: les réalités de la vie font que des fois devoir faire une dizaine d'heures de voyagement par semaine pour faire un métier tout de même exigeant dans bien de ses volets peut représenter le trop qui fait qu'on doit déclarer forfait.


Mais bon, dans le milieu on aime répéter que le barème est l'élève: évidemment ça ne change rien que le prof fait 1heure le matin et en refait 1 heure le soir. Évidemment, si  on juge que cela ne change rien à l'investissement possible du prof dans sa pédagogie: évidemment, au volant d'une auto, il aura du temps pour penser sa pédagogie!


Un jour, on comprendra peut-être que le maître compte tout autant dans l'équation pour la réussite véritable de l'élève.

Commissions scolaires: va y avoir du sport!

Gros brassage de cartes qui se dessine. 36 CS au lieu de 72 ce n'est pas une petite réorganisation. Couics en vue!

samedi 15 novembre 2014

Changement d'angle et les pépins techniques

Je n'écris plus trop sur mon quotidien. Il y aurait tellement à dire. Je ne sais pas comment dire, si je dois dire, car je suis maintenant tranquillement associé à une direction, avec aussi un changement de vision, une vision plus globale. J'ai aussi peu de temps. Moitié enseignant, moitié enseignant-ressource, je m'occupe de beaucoup de chose, j'ai un pied dans ma pédagogie de classe et l'autre dans l'école à suivre un peu tout ce qui se passe pour intervenir auprès des élèves en difficulté que je n'ai pas dans mes classes.

Ici, on a la folie des pépins techniques en informatique. Ça ne va pas du tout en fait. On a des machines à ne plus savoir quoi en faire, mais le soutien technique éprouve des difficultés. Les bogues se multiplient et vu que je suis l'enseignant-ressource qui s'y connait aussi un peu en info, ben on vient me voir souvent. J'essaie aussi de sensibiliser le soutien technique de la CS d'ici au besoin des enseignants. L'inconstance du réseau qui contrôle complètement nos machines (on ne peut rien installer, ni amener nos propres machines à l'école) que nous avons en ce moment provoque beaucoup d'irritants. Constamment nous avons des problèmes techniques qui demandent des journées, même des semaines et voire des mois à se résoudre, alors que si l'on pouvait simplement avoir plus d'autonomie dans l'école, nous pourrions très souvent, pour plusieurs d'entre nous, nous occuper nous-même de notre «software». OU, il faudrait du soutien sur place près des utilisateurs.