tag:blogger.com,1999:blog-1354333552641617867.post8878241866735452312..comments2023-05-01T19:04:33.650-04:00Comments on Prof et goéland: La solution qui me faTIC (2)- L'étude de l'école privée Saint-JosephJonathan Livingstonhttp://www.blogger.com/profile/16034993988712054676noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-1354333552641617867.post-80387383291078184722010-03-07T15:12:24.953-05:002010-03-07T15:12:24.953-05:00Et il y a une contradiction : si le prof hyper-soc...Et il y a une contradiction : si le prof hyper-socioconstructiviste-pro-tic-approche-par-compétence-super-maitrisées-vigilent-proactif-intégrateur-stimulateur-de-communauté-génie-de-l'évaluation est effectivement ce qu'il faut pour faire fonctionner ce type de vision, le prof en question sera par définition un penseur indépendant-qui-a l’expertise et qui est donc le seul habilité a vraiment «coacher» sa classe. <br /><br /><br />Il n'a donc pas besoin d'un ministère et d'un renouveau, d'un cadre pour lui dire quoi faire, on doit l'écouter et lui donner de l'indépendance. Si le cadre scolaire organisationnel ne correspond pas à ses croyances et à son expérience, il devra par définition être hérétique et rebelle, et ce, pour s'occuper de ses étudiants au mieux.<br /><br />La réforme, ou administration scolaire n'a donc pas à être pilotée par le haut, on est dans ce que l'on appelle en systémique devant un changement de type 2, changement qui agit sur le système. Or, comme notre cher goéland nous le fait remarquer, dans nos formations, dans la « vente » de ce modèle ou pire, dans nos cours :<br /><br /><br />« on nous inonde d'un discours unilatéral qui procède par déni des difficultés et franchement, c'est faire insulte à l'intelligence de trop d'enseignants qui voient dans cette stratégie une sorte d'endoctrinement où l'on nous demande de taire notre connaissance de terrain, ce qu'on croit juste de la réalité, pour nous la faire fermer.<br /><br />Ce faisant, on nous prend pour de vulgaires pions dans une stratégie de Grand Maître. En plus, on attise le fanatisme, l'esprit de clan, plutôt que l'intelligence et la collaboration.» <br /><br />En d'autres mots, le ministère impose «verticalement» (par l'exercice de structures, de pouvoirs bien définis) des changements qu'il souhaite horizontaux (vision «progressiste», constructiviste du savoir, projet, découvertes, tics). <br /><br />En procédant de la sorte, il véhicule, dans sa façon même de procéder aux changements, la croyance selon laquelle les profs ne sont pas capables d'opérer le changement, il doit les diriger, imposer des programmes, des cursus, des profils et des évaluations qui balisent enseignement et apprentissage.<br /><br />Comment donc peut-il s'attendre à notre collaboration s'il admet tacitement notre incapacité à bien faire notre travail?<br /><br />Les syndicats ont parfois manqué de subtilité, voire d'intelligence dans leur bataille, mais ils avaient très bien saisi la nature schizophrénique du renouveau.<br /><br />Donc avant même d'attaquer les fondements de la vision qu'avaient le ministère et les administrateurs de leurs solutions, on sent que ces derniers ont échoué «dans l'aptitude sociale » à créer des réseaux et générer des consensus. <br /><br /><br />Une approche fondée sur les compétences, ne peut plus seulement être légitimée par les savoirs, les compétences étant liées à celle ou celui qui les exerce, ceux qui doivent «vendre» la réforme (ou toute solution) devront à leur tour être compétents.<br /><br />Ils n'ont pas fait preuve de transparence, ils n'ont pas été rigoureux dans leur vulgarisation et enfin, ils ont scientifiquement et philosophiquement fait preuve de paresse. <br /><br />Voilà, pour le novice, les failles de ceux qui prêchent pour cette vision idéale. À partir de ce constat, «Et vera incessu patuit dea», à la démarche de ceux qui prêchaient cette croyance, nous avons évalué les vertus de cette dernière...<br /><br />Peut-être eut-elle dû se trouver de meilleurs ambassadeurs... Quand j'ai lu dans «Contre la réforme» à travers quelles magouilles, le développement de compétences entrepreneuriales avait pu s'insérer dans les programmes de l'école québécoise, j'ai fini par être convaincu que les gains de cette «vision» ne pouvaient pallier les problèmes qu'elle allait générer.L'engagéhttps://www.blogger.com/profile/05384753159581316438noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1354333552641617867.post-16014038227200875192010-03-07T06:54:01.380-05:002010-03-07T06:54:01.380-05:00Merci pour ces liens!
Mais bon, je reprends le bo...Merci pour ces liens!<br /><br />Mais bon, je reprends le boulot demain, il y a fort à parier que je mette pas mal de temps à regarder tout cela. <br /><br />Hier, tout de même, je me disais, comment se fait-il qu'on ait pas dans nos ministères des gens qui soient capables de regarder une étude en l'interrogeant sur son véritable potentiel en faisant justement ce que je fais, m'attarder aux facteurs ou conditions qui font qu'une expérience éducative connait un succès pour en estimer le potentiel de généralisation. Pourquoi faut-il toujours que l'on soit si enthousiaste au point de refuser d'apprécier les petits détails nombreux qui pourraient achopper lors d'un transplantation du modèle dans un autre contexte?<br /><br />Je serais prêt à admettre un idéalisme dans nos programmes si leur discours était moins unilatéral et sans nuances. Je serais prêt à participer si l'on reconnaissait d'abord que, dans le système actuel, les contraintes et conditions organisationnelles de l'école secondaire ne permettent pas fonctionnellement de mettre en œuvre simplement cette vision de l'éducation. Non, on nous inonde d'un discours unilatéral qui procède par déni des difficultés et franchement, c'est faire insulte à l'intelligence de trop d'enseignants qui voient dans cette stratégie une sorte d'endoctrinement où l'on nous demande de taire notre connaissance de terrain, ce qu'on croit juste de la réalité, pour nous la faire fermer.<br /><br />Ce faisant, on nous prend pour de vulgaire pion dans une stratégie de Grand Maître. En plus, on attise le fanatisme, l'esprit de clan, plutôt que l'intelligence et la collaboration.<br /><br />Pourquoi, dans cette école, n'y a-t-il pas une place pour expérimenter plusieurs approches?<br />Pourquoi imposer le paradigme de l'apprentissage à tout le système?<br /><br />Réalisez-vous que s'il s'avérait irréalisable et non généralisable (comme je le crois d'instinct) dans les conditions actuelles, même en y mettant le meilleur de nous-mêmes, avec ce déni et ce rejet radical des autres approches pédagogiques, on laisse le système entier se détériorer, se déstructurer? Et en bout de ligne, c'est des élèves et aussi des profs qui perdent tranquillement la foi en un système devenu trop contraignant, irréaliste et invivable.<br /><br />Hier, en lisant ce rapport, la chercheuse mentionnait que 16 études pilotes avaient été lancé en 1999 pour la réforme. Et en 2000, nous étions en selle. Qu'a-t-on su de ces études pilotes? Selon plusieurs intervenants du Net, pas grand chose. On a même des contre-exemples assez spectaculaires comme l'école Bienville (CSDM)selon d'autres. <br /><br />Comment peut-on avoir eu un tel entêtement à lancer tout le monde dans une entreprise aussi globale et incertaine avec une foi aussi inébranlable et sourde à la critique?Jonathan Livingstonhttps://www.blogger.com/profile/16034993988712054676noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1354333552641617867.post-16509652895732764002010-03-06T22:13:28.341-05:002010-03-06T22:13:28.341-05:00Je vous laisse continuer vos lectures avant, peut-...Je vous laisse continuer vos lectures avant, peut-être, de réagir sur le contexte entourant les ressources que j'avais aménagées du temps où j'étais directeur... Aujourd'hui (2009-2010), cette classe (http://cyberportfolio.st-joseph.qc.ca/classes/carriere) comprend plus de soixante cinq élèves avec moins de ressources (en terme de profs) qu'auparavant. Je voulais tout de même vous souligner qu'il y a une expérience du même type qui se déroule depuis plus longtemps que celle de l'Institut St-Joseph. Le Programme PROTIC (http://www.protic.net/) de l'école Les Compagnons-de-Cartier au secondaire public. Voici un document qui devrait vous intéresser: http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/viepedagogique/numeros/132/vp132_40-41.pdf<br /><br />Cette école dispose de blogues où les élèves publient beaucoup de contenu. C'est possible d'y avoir accès par ici, http://proticblog.net.<br /><br />Vous avez raison de penser qu'il n'est pas possible de généraliser quoi que ce soit, à partir de ces projets.<br /><br />On s'en reparle.Mario Asselinhttps://www.blogger.com/profile/01133217993018447824noreply@blogger.com