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dimanche 16 août 2009

Difficultés d'apprentissage: après le déni, le réveil?

Je tombe sur cet article du devoir où un charmant Monsieur y va d'une salve étonnante. «Notre système scolaire a développé une tolérance inacceptable -- liée à la réforme -- envers les jeunes qui démontrent des difficultés d'apprentissage, qu'on peut estimer à 15 % environ. Ce qui, par conséquent, amène bon nombre d'entre eux directement à l'échec. Cela a d'ailleurs un coût social important», lance d'entrée de jeu Égide Royer, professeur titulaire à la faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval.

Où était-il? Voilà 13 ans, j'entrais dans un cours de bac à l'UQAM parce que je travaillais dans une école pour élèves en difficulté d'apprentissage qui me demandait de me former davantage. A entendre parler le type, prof d'université, de l'intégration en classe normale comme une solution magique aux problématiques des difficultés avec une race de superprof ordinaire pour gérer tout cela, je voyais venir la suite: le déni. Je suis revenu à Vanguard et je suis allé alerter l'équipe: des temps dures s'en venaient.

L'école existe toujours probablement grâce à certains parents influents. Mais ailleurs, tout le système de l'adaptation scolaire a progressivement implosé.

Je suis juste étonné qu'on ne s'indigne pas de cette situation de déni systémique depuis plus longtemps...

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