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jeudi 18 février 2010

Incognito dans l'école- enquête journalistique dans une école-modifié




 Le journaliste, Sébastien Ménard, du Journal de Montréal






A lire: Le calvaire des profs en 2010,  Un coup de barre s'impose , Une génération sacrifiée? , Notre argent mal dépensé , Les parents doivent faire leur part.


Bonne lecture!

3 commentaires:

Le professeur masqué a dit…

Je cogite un billet sur cette série de reportaga fort décevante. Pour le reste, le membre de ta famille devrait s'informer ailleurs...

Jonathan Livingston a dit…

Ouin, on y fait une grosse grosse place à la question des directeurs bourrées de paperasse et en particulier à l'opinion de l'un d'eux.

Or, juste à voir ce que ce directeur compte faire de son temps plus libre pour s'occuper des élèves ne m'inspire pas confiance: aller faire plus souvent le clown dans les classes pour être cool.

Évidemment, c'est un connard.

Les jeunes envoient chier leur suppléant de manière cavalière quand justement la direction ne fait pas son job qui est de s'assurer que dans toute école au minimum fonctionne un système d'encadrement avec classe de retrait et des suivis serrés et peu complaisants des élèves.

Pour ma part, les directeurs cools sont une plaie.

La meilleure alliée de direction que j'ai eu comme enseignant, c'est une adjointe que les élèves n'avaient pas le goût d'aller voir tant elle les recevait avec une brique pis un fanal. Elle ne s'en laissait pas compter!

Il est assez remarquable que le directeur laisse passer la question du chandail, premier signe visible et clair de défi à une règle de l'école. On a un problème d'époque où même les bons modèles doivent être cool.

On est tellement pris par ce dikta (être cool), qu'on en oublie les conséquences. Dans un grand éclat de rire, on n'apprend plus rien et franchement, c'est au prof au centre et conducteur de la dynamique d'une groupe de décider quand c'est le temps de relaxer parce qu'on a travaillé avant. Pas à cause qu'un directeur est en mal d'amour et cherche la popularité, c'est presque ado comme attitude. Pas fort...

On a franchement à réfléchir à notre encadrement et curieusement il n'y a pas beaucoup de gens qui discutent de cet aspect névralgique de l'éducation. Mais bon tant qu'on reste dans l'idéologie de l'inadmissibilité de l'autorité punitive et que l'on nous convainc qu'il n'y a qu'une manière (totalement inefficace) de gagner les élèves en étant cool, on ne va pas avancer sur cet aspect.

Et franchement, ce n'est pas à des profs d'université qu'il faut aller demander des recettes d'encadrement, mais à des intervenants dans des écoles où les profs se sentent respectés en dépit d'une clientèle difficile...

Mais bon, d'un journal populiste, on ne devrait pas s'attendre à bien plus.

Le professeur masqué a dit…

Analyse de cette série de textes publiés aujourd'hui.