«C'est
dans de petits gestes qu'on observe des attitudes prédisposant à la
réussite scolaire. L'enfant en maternelle qui écoute les consignes, se
concentre sur les exercices demandés – même ceux qui ne lui plaisent pas
d'emblée – et respecte l'autorité aura de meilleures notes en quatrième
année du primaire que celui qui désobéit, défie l'éducatrice et ne
termine pas ses exercices.
Trouvé ici.
Voilà qui correspond à ce que je pensais sans avoir fait des études longitudinales. J'avais cette attitude positive moi aussi dès le premier jour où j'ai mis les pieds dans une classe. Mes trois garçons l'avaient et réussissent et continuent de réussir très bien à l'école, malgré qu'ils aient fréquenté pas la plus recommandable des écoles de Montréal.
Quotidiennement, j'observe le cul-de-sac de l'attitude oppositionnelle des jeunes pour leurs apprentissages. Dans le milieu où je suis, c'est l'apothéose! Focaliser sur les raisons de ne pas faire le travail ou sur la manière de contester le prof occupe toutes les pensées de trop nombreux jeunes. Au lieu d'écouter ce qu'il y a à faire, de le faire, de se concentrer, ils ont développé des réflexes de contestations inappropriées. J'observe même que tout le système scolaire stimule cette attitude de défi perpétuel en cadrant que les jeunes doivent être intéressés et que c'est le rôle des enseignants de stimuler cet intérêt. On veut développer leur esprit critique dès le primaire. C'est évidemment trop tôt et ça fout tout en l'air, car avant de pouvoir critiquer quelque chose, il faut bien sûr comprendre. Il faut même avoir quelques expériences, conceptions ou points de vue dissonants sur lesquels s'appuyer pour construire une critique utile et pertinente.
Et vous devinez quoi? La question qui vient après le constat de cette chercheuse est la plus intéressante. Comment ces jeunes ont-ils acquis ces attitudes et ces gestes appropriés qui peuvent prédire la réussite scolaire?
Je suis certain que la réponse, aussi simple, va nous mener au constat que l'intervention sociale pour y arriver a peu de moyens pour réussir à atteindre cet objectif, car c'est à la maison, sous la supervision d'un parent, que s'apprend cette attitude et ces gestes dans les phases préscolaires des étapes du développement. En garderie, c'est déjà foutu. Les éducateurs du préscolaire ont rarement les coudés franches pour faire intérioriser la nécessité hiérarchique à l'enfant qui permet à l'appareil cognitif de trouver le calme nécessaire à son développement.
Et cette vision personnelle repose simplement sur mon expérience de parent et le souvenir de ma propre relation avec mes parents quand j'étais jeune. J'ai tout simplement appris très tôt pour mon bien que je devais écouter les consignes que mes parents me donnaient.
3 commentaires:
Les maudits parents...
Je suis passé à Deauville et j'ai rencontré Jonathan Livingston...
Ah, tiens!
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