Je viens apprendre que Charles Samares a fermé son blogue, son Facebook et son compte Twitter suite à des pressions menées par sa CS sur son hébergeur qui allait bloquer son site. On peut lire une lettre explicative de Charles sur Mario tout de go. Il va me manquer. J'ai apprécié pas mal de ces billets. Je crois que la blogosphère perd une importante contribution.
Cette histoire me fait réfléchir.
L'impulsivité du blogueur
Souvent, quand on blogue, on ne pense pas consulter un avocat avant de peser sur le bouton «Publier le message». Il faut comprendre le contexte de production d'un billet sur un blogue. Souvent, on passe quelques heures à mettre en mots une réflexion que nous inspirent des lectures, ou des expériences de terrain, ou des témoignages de collègues. Un matin, en se levant, à la presse, on note une inspiration matinale, avant d'aller au travail. Vite, à la hâte, on corrige la forme, on relie 3-4 fois le texte pour l'orthographe. A chaud, comme ça, rarement j'arrive à être parfait et à toujours mesurer les implications de mes propos. Enfin, l'écriture de billets est souvent motivée par une émotion, un besoin de sortir, de dire, d'exprimer. Il n'est pas toujours facile de se tempérer.
Les écrits restent
Un coup publié, il arrive souvent que je revienne des dizaines de fois sur un texte. Il m'est arrivé de retirer des textes souvent pour protéger mon anonymat et celle de personnes dont je parle sans les nommer.
Toute cette culture de devenir un diffuseur de contenus Web publiables d'un clic et d'opinions sans que personne ne passe derrière pour nous avertir de problèmes dans notre communication est franchement nouveau. On en découvre chaque jour les implications.
Je blogue anonymement en gros pour cette raison. Je n'ai pas le goût de retrouver dans trente ans mon nom associé à une fixation, à une humeur du moment, à une opinion, à une compréhension d'un moment.
Après, il y a les commentaires qu'on sème et qu'on oublie plus facilement. Sur certains blogues, on peut retirer son commentaire, mais en plein d'endroits nos traces se fixent dans l'éternité du Net. Je ne suis pas toujours fier de mes commentaires, ni de ma performance de scripteur quand je repasse quelques semaines plus tard. Il m'est arrivé en pleine rédaction d'un commentaire plus d'une fois dans une mauvaise manipulation de souris de publier mon commentaire par mégarde. Mais c'est fini, on ne peut effacer. J'ai déjà essayé de faire retirer du contenu dans des sites, je n'y suis pas arrivé simplement. J'ai l'impression qu'il faudrait que je sorte les menaces légales et il n'est même pas simple de trouver une adresse pertinente pour diriger ces demandes. Enfin, il m'est arrivé de laisser un commentaire sans m'en rendre compte dans l'avatar d'une autre personne qui avait utilisé mon portable et avait laissé ouvert son compte Google.
Anonymat pour ne pas rester figé
J'ai pris résolument la position de m'exprimer sous un pseudonyme quand j'ai entré un jour mon nom dans Google et que j'ai vu apparaître des pans entiers de mon passé, ô rien de grave, mais qui pouvaient être interprétés tout de même de bien des façons. J'ai même des élèves qui m'ont trouvé un jour et qui me mettaient en face d'une expérience transitoire de ma vie qui ne me représente que fort partiellement. Bêtement, j'avais laissé une photo en plus de moi à cette époque. Difficile de s'en sortir.
On peut simplement arguer qu'il faut assumer son passé, mais franchement je crois aussi qu'il faut parfois oublier le passé et aller de l'avant. On peut faire de nombreuses erreurs dans sa vie, où l'on apprend et qui permettent d'avancer.
De nos jours, il est simple pour un employeur de faire une recherche sur n'importe qui sur des moteurs de recherches et de se donner une idée de la personne qui se pointe en entrevue de sélection pour un job. On aura beau avoir pris de l'expérience, de la sagesse, avoir évolué, les traces du passé vont imprimer une tonalité à notre candidature qui peut ainsi être écartée et exclue sans qu'on puisse franchement se défendre face à des perceptions partielles et erronées quant à nos compétences. On devient ainsi victime de la machine infernale, du procès sans accusations précises de Joseph K. (Kafka).
Je m'étonne du peu de conscience de ces implications pour les enfants, les ados et les jeunes adultes notamment. Il est clair que, lorsqu'on a une position, une personnalité, ou une culture familiale ou sociale qui nous prédispose à s'aligner sans trop de questionnement sur une tendance de société, les conséquences à court et moyen terme de prises de position à visière ouverte sont nettement moins importantes à première vue. Mais bon, connaissant les humains, on peut aussi redouter un changement de régime. Car, ensuite, il se pourrait qu'on regrette certaines prises de position que le Net aurait éternisé.
Quand notre regard nous porte à voir des défauts, à réfléchir autrement la réalité sociale que celle du discours interprétatif prédominant ou de l'idéologie qui prévaut, s'exprimer en son nom peut avoir plus ou moins rapidement des conséquences assez évidentes. Nos propos risquent de déranger des gens en pouvoir qui ont intérêt à maintenir l'ordre établi. La situation de Charles de Samares nous le rappelle.
J'irais plus loin. Insidieusement, nos traces sur le Web nous imposent une cohérence, une constance et nous cristallisent dans des positions sur lesquelles on pourrait changer ou évoluer. La ligne de parti a l'effet toujours pervers de limiter la démocratie.
Les apports de la discussion sur le Web
Il n'empêche que je crois qu'il est important d'avoir ces débats de société. La venue du Web permet maintenant de discuter avec différents interlocuteurs œuvrant dans différents milieux. Ces échanges me semblent permettre de faire mûrir le débat dans bien des domaines. On partage beaucoup d'informations aussi dans tous ces échanges et des points de vue qui nous poussent à élargir nos perspectives. Même si je succombe souvent au réflexe guerrier et à ma frustration des dernières années, j'en viens ces derniers temps à rechercher de plus en plus comment trouver une façon de réconcilier les écarts entre différentes positions qui en ce moment campent beaucoup les débats. Ainsi, je pousse peu à peu, enfin je tente, ma réflexion dans une perspective nouvelle pour rechercher une nouvelle vision pédagogique pour notre école. Mais bon, je suis dans une phase franchement ambivalente encore. D'un côté, je ne crois pas en cette réforme qui structure trop la façon de faire l'école dans une direction qui a montré beaucoup de faiblesses. De l'autre, je crois que certaines de ces idées ont leur valeur dans certaines circonstances. L'aspect intégrateur d'un projet en coiffe d'un processus patient et adroit d'acquisitions est pour moi un objectif vraiment intéressant. Avec des élèves doués, je crois que l'on peut assez bien faire dans une pédagogie de projets, mais bon, je crois qu'il ne faut jamais perdre de vue que le jeune a besoin d'être outillé et de développer ses outils pour bien faire dans un contexte d'intégration des apprentissages.
Enfin, pour moi, ma motivation première à tenir un carnet est celui de me permettre de développer une pensée sur la pratique que je vis au quotidien et de m'approprier les lectures que je fais pour bonifier ma compréhension de la problématique éducative. Je pourrais tenir un journal pour moi-même, mais la discipline du carnet public impose justement un approfondissement de la réflexion en s'obligeant une certaine présentation en respect de certains critères de communication. En plus, bien je me dis que mon travail de réflexion peut être utile à d'autres ou me permettre d'entrer en relation avec d'autres perspectives et informations pour continuer mon processus de compréhension et d'amélioration de ma pratique d'enseignant. Souvent, à la blague, je dis que je me fais mon programme autodidacte de maîtrise en éducation.
L'homme voit souvent la réalité en fonction de son intérêt
Le départ de Charles Samares me pousse à réfléchir à mon exposition sociale. Je crois qu'il faut faire attention à certains pouvoirs et aux personnes. En même temps, il est souvent important de questionner ce pouvoir tant il a prouvé dans le passé des hommes que la vérité (ce qui est conforme à l'expérience du réel) n'avait pas intérêt à être dévoilée à la face de tous. Enfin, beaucoup de gens ne se rendent pas toujours compte des limites de leur perspective, moi le premier. L'échange de vue permet au moins un dialogue entre différents groupes d'intérêt.
J'ai toujours du mal avec la langue de bois et les pensées en conserve. Je crois que je ne peux me fermer la boîte au sujet de certaines positions. Je ne peux m'empêcher de me représenter un peu des acteurs derrière le système d'idées que je reconnais en face de moi. L'homme a souvent tendance à voir la réalité en fonction de son intérêt. Et si on ne lui rappelle pas que les autres ont parfois des intérêts divergents ou qu'ils subissent un peu cette vision intéressée trop dominante, il peut s'illusionner longtemps d'être dans son droit ou dans la vérité partielle qui est la sienne. Je voyais ce dirigeant d'entreprise en France qui a eu des indemnités de départ de près d'une dizaine de millions d'Euros et je me disais que franchement, tant que le peuple parfois n'en arrive pas aux coups, les privilégiés ont le champ libre de puiser sans balise leur richesse et leur confort à même la richesse collectivement produite.
De la succession des idéologie: anonymes de l'histoire et transformations sociales
Évidemment, en éducation, les enjeux sont peut-être moins spectaculaires que les enjeux sociaux et mondiaux. Mais bon, l'école demeure une institution fondamentale dans la transmission du bagage humain. N'empêche qu'en ce moment, une vision de l'école prédomine et on voit les signes manifestes d'une tentative d'auto-préservation du système. Bloguer anonymement dans ce contexte apparaît un moyen de permettre tout de même d'exprimer ou de développer des visions nouvelles que l'école a besoin pour prendre pleinement son essor dans le 21e siècle. La vision n'a pas besoin d'un auteur en particulier. Si elle est le fruit de collaborations anonymes comme un wikipédia qui n'a plus à prouver son utilité, cette vision pourra peut-être trouver le moyen de s'affirmer au bénéfice d'une meilleure évolution humaine.
L'homme ne peut s'empêcher de créer et aussi de cristalliser dans des systèmes de pensée la forme provisoire de l'état des acquisitions ou des nouveaux modèles en exploration. Chaque système de pensée propose une vision du faire collectif qui génère sa dose de conflits sociaux, psychologiques, cognitifs. Ainsi, dans la résolution de ces conflits doucement l'humanité évolue ou se vit autrement. Au regard de la succession des différentes idéologies qui poussent les hommes à faire ensemble et évoluer ensemble, nous sommes tous des anonymes acteurs qui, chacun à leur manière, jouent leurs rôles.
En terminant, vivre comme organisme, c'est gérer son intégrité et ses relations avec l'environnement
Il est clair que la transformation de la facilité de communiquer des informations aujourd'hui rend tout plus transparent et perméable. Le vivant a toujours eu quelque part le souci de préserver ses limites des attaques de l'extérieur tout en continuant de transiger avec cette extérieur pour s'en nourrir et s'y adapter. Les organismes plus complexes que sont les regroupements, les institutions, les systèmes ont les mêmes enjeux de survie. Dans cette révolution de l'information, tous les acteurs, des personnes aux gouvernements doivent apprendre de nouvelles façons de gérer leurs intégrités sous peine de dislocation et leur interaction avec l'environnement sous peine de tomber en désuétude ou mort sociale. En ce moment, c'est le lab à ciel ouvert, tout virtuel qu'il soit!
Comme tout le monde, je cherche le meilleur équilibre dans ce contexte entre mon besoin d'intégrité et mon besoin de relation avec l'environnement. Je ne saurais donc que recommander de faire attention à vous, chers amis blogueurs, dans cette expression nouvelle de la vie qui nous est offerte. Il faut faire gaffe de trop s'emmêler (s'en mêler?) dans la toile! L'araignée de la Toile, telle est l'image qui me vient, demande un certain respect.
En regard de cette préoccupation pour l'intégrité des individus face à la Toile, je n'ai pas encore de positions sur la question de savoir s'il faut ou non protéger les enfants malgré eux contre une exposition susceptible de nuire à leur intégrité. Il m'apparaît clair qu'il faille s'en préoccuper.
Seul, sur son ordi, à s'exprimer sur ces préoccupations intimes, on peut oublier facilement que la fenêtre est grande ouverte sur le monde et que notre action peut être utilisée un jour contre nous.
Dans 50 ans, que restera-t-il de la mode Facebook, de la mode Twitter, de la pratique des carnets électroniques? Bien malin, qui nous le dira. En tout cas, il est prévisible que les institutions vont dans les prochaines années exercer certaines pressions pour mieux contrôler la diffusion des informations dans un certain souci de préserver leur intégrité. La France a déjà un plan pour 2012 qui fait beaucoup jaser depuis quelques mois. Je crois qu'on a pas fini de débattre des devoirs de réserve versus la liberté d'expression.
11 commentaires:
Tu sais, si tu recherches un emploi à la Ville de Québec, ne t'en fais trop côté vérification...
Évidemment, dans certaines jobs, je sais que plus t'es con, plus le boss te donne des avantages. Un con, ça se gère bien avec des bonbons. Quelqu'un qui pense ou pire, sait parler aux autres, ça dérange! Dans certains jobs, les tests de QI sont là pour repousser ceux qui en ont trop...
En éducation, évidemment, faut toujours être «officiellement» d'accord avec la réforme en entrevue, donner l'impression que la pédagogie de projet n'a pas de secret pour nous... pour des bons postes évidemment. Pour de la suppléance, on te demande pas ton opinion!
Mais bon, juste pour donner une idée de la fragilité de notre position de précaire, à la dernière entrevue que j'ai eue pour un boulot qui aurait pu mener quelque part dans une cs conventionnelle, je sais pas si c'était mes cheveux trop freak ou quoi, mais bon une des 5 modâmes m'est rentré dedans parce que je nuançais une intervention de gestion de classe théorique. Je soutenais qu'on peut parfois attendre avant d'intervenir disciplinairement quand on a l'attention de la classe, histoire de ne pas la perdre. Je me suis retrouvé en procès avec une procureur-directrice freak control qui apparemment savait ce qu'il fallait faire. En éducation, un détail, prend l'allure de montagne. Faut pas qu'un fil dépasse ou faut avoir de la famille dans l'école... Ça fait longtemps que j'ai compris...
Bref, c'était pipé, je n'étais pas de la région... je ne travaillais pas dans cette CS. Ils ont probablement embauché des gens non qualifiés puisque que j'en ai croisé des tonnes dans les écoles où j'ai pris des remplacements. Comment savoir?
Je suis parti peu après prendre l'air à l'autre bout du pays...
Si en plus, on a un nom reconnaissable pour des prises de positions sur le Net... l'establishment ne tient pas à voir de la réplique à l'interne.
Cher Professeur,
Je ne connais pas la situation des profs au Québec.
En France, en tout cas, il est interdit aux enseignants d'alimenter des blogs, même à la maison!
Habituellement, un prof crée son blog à partir de son domicile et ne donne aucune information permettant de localiser l'établissement ou les élèves...
Le gros problème est qu'il est très difficile de tenir sa langue, le climat de confiance étant propice aux confidences.
Certains se créent alors des blogs à accès restreint.
Malheureusement le nombre de leurs lecteurs diminue (à qui faire confiance?) et ces blogs ressemblent à des mails avec plusieurs destinataires.
Amitiés
Cher Professeur,
J'ai oublié de te donner un lien très utile (pour la France et l'Europe, en tout cas), écrit par un avocat.
Tu peux rechercher, dans son blog, "petite anglaise".
http://www.maitre-eolas.fr/
Tu connaîtras alors les aventures d'une bloggeuse travaillant dans un grand cabinet d'avocats et ayant, malgré son pseudonyme, été reconnue.
Le procès a eu un grand retentissement car les protagonistes y ont mis des moyens importants...
Amitiés
Merci pour le lien et l'info, Armand. Je suis vraiment surpris d'apprendre que les enseignants en France n'ont pas le droit de bloguer.
D'où tenez-vous cette information si ce n'est pas trop vous demander? Ma petite recherche n'a rien donné.
PM, j'ai compris que tu faisais allusion à ce Plotaire LaCaille (et Régis par la même occasion) de Québec en lisant l'actualité!
Cher Professeur,
Je lis pas mal de blogs de profs...
Quand l'un d'eux se fait "pincer" pour avoir lâché des infos considérées comme confidentielles (style: le prof de français de troisième, malade, n'a pas été remplacé en temps voulu), certains en parlent sur leur blog... et c'est fréquent!
Pour compléter ta culture avec celle d'un autre continent, un lien utile que la plupart de mes amis enseignants mettent sur leur blog:
http://www.viescolaire.org/info/
et un exemple de blog privé:
nissac.blogspot.com
Amitiés.
Je n’ai connaissance d’aucune loi française interdisant à un enseignant de bloguer, ni d’intervenir sur un blog, ni d’avoir son propre blog. D’ailleurs, nombreux sont les espaces où les uns et les autres s'épanchent de diverses manières.
Les enseignants du public, qui sont des fonctionnaires d’état, ont un devoir de discrétion professionnelle relatif aux " faits, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions ». Cela n’entame en rien le droit à la liberté d’opinion et d’expression dont jouit tout citoyen.
Merci Armand pour ces liens.
Merci, Madame Appy pour ces précisions.
Comme ici, j'imagine certaines personnes sont parfois rabrouées.
Bon, en France, quand on entre à l'éducation nationale, je crois qu'on obtient d'office la permanence.
Ici, il y a un purgatoire de 2 ans et plus, où les circonstances, les contacts, et quelques impondérables de la vie rendent les règles du jeu moins égales pour tout le monde qu'un concours national, qui font que parfois on peut comme moi ne pas avoir de permanence en éducation après bien des années de pratique. Enfin, en quittant une école, j'ai déjà quitté cette douce sécurité, mais bon, je n'en suis pas mort.
D'ailleurs, ici, en changeant de région administrative ou d'employeur, on peut perdre aisément cette permanence.
C'est ce qu'on appelle la précarité et c'est ce qui rend l'exposition publique moins confortable pour plusieurs blogueurs susceptibles de se faire sanctionner en douce sans que rien ne paraisse... Bon, la réalité de précaire, qui se promène dans toutes sortes d'écoles et qui observe, me donne une appréciation sur plusieurs milieux. En contrepartie, ce manque de stabilité ne favorise pas l'émergence satisfaisante d'un impression de mieux maîtriser mon enseignement. Je recommence constamment avec à chaque fois l'obligation de m'adapter aux interprétations changeantes d'une institution à l'autre de cette réforme multiforme!
Bref, comme chaque année, à cette période-ci de l'année, je me demande de quoi sera fait ma prochaine année scolaire... Ici, la demande n'a pas été assez forte à mon sens pour justifier qu'on réengage autant de profs l'an prochain... Enfin, je verrai!
Chers Prof et Appy,
Comme ce sujet de la censure (ou des limitations de l'EN en France) vous intéresse, je me suis permis de chercher davantage...
Vous aurez des explications détaillées chez:
http://prof-a-la-derive.over-blog.com/
Du côté droit, prendre dans "articles discutés", "La censure".
Amitiés
Merci à Armand, pour le lien, et à Jonathan Livingston pour les explications sur le système canadien. Moralité : la prudence est toujours de rigueur, même quand on n'est pas dans une situation précaire comme le sont nos amis canadiens. Personnellement, j’utilise l’anonymat quand j’interviens sur des terrains « minés », quand je sais que si je mets mon nom et le lien auquel il renvoie, certains ne prendront même pas le temps de me lire et passeront directement au registre de la calomnie ou de l’insulte. Mais, à côté des bonnes raisons de l’anonymat il y a aussi les mauvaises, et tous ceux qui s’en servent pour lâcher leur venin dans un but qui est loin d’être constructif. Internet suscite le meilleur comme il suscite le pire. A nous d’en rester maître, ce n’est qu’un outil après tout…
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