J'en ai appris une bonne ce matin:
«L'adoption de l'écriture script dans les années 70 s'est faite sur des bases scientifiques faibles, dit Carole Fischer, de l'Université du Québec à Chicoutimi. On avait l'intuition que ça allait être mieux. Mais ce n'est peut-être pas le cas.»
Je ne savais franchement pas que l'enseignement de l'écriture script était aussi jeune dans l'histoire de l'école. Je note qu'on n'en est pas aux premières introductions d'une bonne intuition sans vraiment savoir si elle est bonne! Bref, 40 ans plus tard, on trouve là un sujet de recherche.
4 commentaires:
Comme vous dites, ce n’est pas la première fois que ce genre de démarche est utilisé en éducation, hélas ! Le meilleur exemple en est la généralisation des méthodes constructivistes, imposées comme vérités, sans jamais avoir été passées au crible de l’expérience. Je crois qu’on appelle cela une imposture, non ? Ou quand l’idéologie l’emporte sur la réalité. Sur cette question, les travaux de Sweller apportent un regard nouveau : ce chercheur australien démonte avec beaucoup de talent la démarche constructiviste qui a conféré à une hypothèse de départ qui, en soi, n’avait rien d’extravagant, un statut de vérité, sans aucune étape expérimentale intermédiaire. Imaginerait-on la mise en vente d’un médicament seulement parce que quelques-uns auraient eu l’intuition qu’il allait soigner tel ou tel symptôme ? Je crois que l’éducation est un des rares espaces, si ce n’est le seul, où une telle chose puisse arriver.
Salutations
Je ne voulais pas être anonyme dans mon précédent post, c'est simplement une manoeuvre malheureuse de ma part, désolée !
Françoise Appy
Cher Goéland, avez-vous lu cette étude? Je crois que cela vous concerne...
http://ecolelogique.blogspot.com/2010/03/enseignantes-et-enseignants-autochtones.html
Merci Françoise Appy pour cet intéressant article que j'ai introduit et auquel j'ai réfléchi à certaines implications sur mon blogue aujourd'hui.
Merci Charles pour ton tuyau, mais bon, je redoute un peu une longue complaisance positive peu utile, mais bon je m'attaquerai à la lecture de ce «pavé» bientôt pour voir si je peux en tirer quelque chose. Pour relativiser, disons que les enseignants issus de ces communautés (j'aime franchement mieux qu'on ne les nomme pas sur ce blogue, tu remarqueras), sont boudés par les membres plus progressistes et soucieux d'une certaines dynamiques scolaires plus rigoureuses pour leurs enfants. Ils les placent dans l'école tenue entièrement par les Blancs ici... Le taux de réussites des écoles tenus par les communautés est tout sauf brillant. Ils semblent que l'école dans le respect de la culture trop souvent finit par contourner certaines nécessités scolaires qui transcendent peut-être les cultures. Vivre le temps indien à l'école par exemple peut avoir certaines conséquences peu productives...
Mais bon, je n'ai pas d'expériences directes pour le secteur jeunes dans ces écoles. Je suis dans le monde des adultes ici et l'organisation. Enfin, c'est loin d'être une question simple. Peut-être que les choses se passent mieux au Nunavut, je me permets un peu d'en douter.
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