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dimanche 23 mars 2008

L'ouverture de l'esprit n'est pas une fracture du crâne!

La légèreté de l'être est insoutenable.

En fait, le fou à convaincre n'est pas fou la plupart du temps: il est au pouvoir. Son discours est celui de l'idéologie en place. Il sonne creux en réverbération de tous ses semblables. Les gens du Reaq ne sont pas pour l'avancement de l'éducation, mais pour maintenir leur acquis dans une idéologie qui se présente comme novatrice. Je l'ai dit hier, épouser l'idéologie sert à se tailler une place ou bien à se sentir utile quand on est trop vieux pour penser en expérimentant la vie. On a besoin de nos vieux snocks, pour nous développer. Ils sont si difficiles à convaincre de changer ou de se remettre en question!

Pour ce qui est de ma place au soleil, ça peut encore attendre. Bohème et débrouillard, je me contente de peu, tant que j'en ai la force... Toutes les idéologies se présentent toujours comme novatrice, comme les religions nouvelles ont eu des messies apportant la bonne nouvelle: le renouveau. Curieusement, il y a dans tout renouveau de jeunes imberbes et de vieux barbus!Les systèmes humains évoluent d'une idéologie à une autre. Ces contenants creux donnent un minimum de cohérence au troupeau et mobilise l'activité des sociétés...

Bref, je n'ai pas ressorti mon dossier A quoi bon, pour le docte Hervé Bergeron, j'ai repris du début une deuxième version pour exprimer ma critique du pouvoir pédagogique actuel en ce qui a trait à la pédagogie du français. Je ne parle pas à un type qui se prend pour un poisson, mais à un type qui défend l'idéologie qui emprisonne et dénature mon action enseignante. Je défends une vision nouvelle de la pédagogie apparement tournée vers le passé, mais c'est inexact, je suis de ma génération et j'ai été introduit à des découvertes pédagogiques moi aussi. Avec l'enseignement explicite, efficace, j'ai expérimenté une approche directive avec des jeunes en difficulté d'apprentissage. J'ai dû vivre avec l'approche des discours qui structure tout le programme de français depuis le milieu des années 80. J'ai connu la folie structuraliste qui enlève souvent tout sens aux apprentissages, voire à la vie. J'ai vu le système s'adapter à des enfants rois pendant que je refusais que les miens soient des rois, fermement convaincu que tant qu'il cherche à me planter, ils grandissent. Le jour où ils me mépriseront, ils auront pris ce que j'avais à leur donner et feront leur chemin d'intégration de l'héritage et de l'expérience. J'ai mon propre parcours avec mes pères, je les ai méprisé, puis compris et enfin je me suis trouvé... J'ai ainsi mon expérience de parents, j'ai observé 3 enfants grandir avec l'oeil du psychologue et de l'éducateur, mes 2 formations, les deux points de départs de ma vie intellectuelle. Voilà l'héritage et l'expérience combinés de la vie qui se fondent ensemble pour tenter de proposer une vision nouvelle de l'enseignement, qui sait je dépasserai peut-être un jour ce domaine.

Mon destinataire réel n'est pas ce vieux con qui peut bien tranquille dans sa position dire au gens de parler avec leur nom au lieu d'utiliser un pseudo. Moi, je signe F.P. parce que j'aime pas trop mettre mon nom dans google et trouver des textes que j'ai écrit il y a 3 ans. Les écrits restent. C'est en fait la réflexion des potes et du raeq sur l'anonymat qui m'a fait prendre conscience de la nécessité de protéger mes fesses un peu.

Malheureusement. Le pouvoir peut se servir de cette réalité pour nous faire taire un jour. OUI, LE POUVOIR A DU MAL AVEC LES PSEUDOS. Et Luc P. prend des risques, mais bon il n'est pas précaire comme moi. Et à mon sens je reconnais son allure et son style ailleurs...

On travaille tous à faire avancer les choses, on est probablement en train de fonder sans trop le savoir un autre vision éducative encore en germe. Celle qui intègrera la tradition et la nouveauté dans un renouveau réel, qui deviendra probablement un autre discours creux récupéré un jour pour les prochains poseux de questions, quand on sera trop vieux "snocks"!. On aura posé notre brique, ça permet de dépasser l'Insoutenable...

Ensuite, je suis cet humain plongé dans le virtuel, le monde sans réalité, le monde des idées à l'état pure et des humains derrières qu'on doit se représenter comme des fantômes qui ont en réalité des corps, des bouches, une apparence. Monde plein de nouveautés, plein de nouvelles réalités d'échanges et de travers humains encore plus visibles...

Je ne dois pas oublier que l'humain derrière le masque est fait de chair, est dans une réalité humaine qui lui donne son interprétation de la réalité. Un riche dans son monde favorisé voit les choses différemment que celui plongé dans la recherche de sa subsistance. Tous deux sont des humains. Restez humain, autant qu'on peut. Revendiquer la valeur de ses interprétations, de ses analyses, écouter, intégrer, faire avancer les choses.

Évidemment, on ne changera pas le pouvoir sans faire trembler un peu ses bases.

Quand on est né agent de changement, on peut bien avoir le moment de fatigue, le a quoi bon, un moment. Mais si la vie nous a donné la capacité d'interroger le pouvoir ce n'est pas pour se cacher et se contenter de râler dans le silence. Non, c'est parce que l'aventure humaine a besoin du moteur de la dialectique, toute dynamique vivante a besoin du mouvement, pas de l'inertie. L'inertie c'est le déclin et la mort.

"L'ouverture de l'esprit n'est pas une fracture du crâne!"

Bref, voilà pourquoi j'ai répondu comme deux autres que je connais bien à ce M. B. sur la langue et sa vision bêtement idéologique, qui est un lieu commun de la caste au pouvoir en éducazionne!

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